Cameroun, fin du XIX siècle, le sultan Banum Ibrahim Njoya créa une cour dans
son palais de Foumban, créant un formidable mouvement Artistique Spirituel et ésotérique
touchant à toutes les techniques traditionnelles.
Ce personnage remarquable et fascinant, d’une intelligence exceptionnelle dut composer avec les colonisateurs de son époque la France, l’Angleterre et l’Allemagne. Il mourra en exil dans
son propre pays dont il est devenu une figure mythique. Il fut l’inventeur à la suite d’un songe, en 1895 d’une des rares écritures africaine le
Shümom réservée à des usages religieux au départ, décrivant ensuite la tradition ancestrale puis qui devint la marque de son peuple. Cet écriture permis au roi de communiquer avec son peuple
au-delà de l’envahisseur. L‘Art n’était pas uniquement une expression de la beauté il retranscrivait la beauté idéale d’une expression.