Mostapha
Tu es parti voici deux ans rejoindre les étoiles de la Douat, l’œil brillant, le regard coquin
Tu es parti en silence, chercher ta route à travers les chemins de l’Amdouat
Tu nous as laissé les moments de fou rire, la complicité autour d’une chicha
Tu nous as laissé tes rêves, ta famille, ta gentillesse innée et ta bonne humeur
Et même si la terre de Kemet reste telle que tu nous l’as fait rencontrer
Kemet sans toi c’est un peu comme le désert de Seth
Heureusement, il y a ton fils, ton prolongement, quand je le regarde, je vois dans ses yeux la brillance des tiens, ta douceur et l’or de ton âme transmise à ce jeune faucon
Tu es maintenant un Osiris qui a pris son envol et continue à nous guider dans les méandres de TaNoury.
Mostapha, l’ami, le complice, tu es en nous à jamais
Je ne fume plus de Chicha, sans toi elles n’ont plus la même saveur, mais quand je sens l’odeur de la fumée qui vient me chatouiller les narines je sais que tu es là
Quand je débarque sur la West Bank, que ton fils arrive en courant pour me serrer dans ses bras, ce sont les tient et je sais que tu es là.