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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 14:25

tombe-de-taousert-meretseger.jpgEtrange image de la vallée des rois que nous offre la tombe de la Reine Taousert.
Taouerset est le nom d’une déesse hippopotame liée à la naissance.
Dans cette tombe comme d’ailleurs dans 80% des tombes de la vallée des rois le texte qui accompagne l’image n’a rien à voir avec elle !

A gauche la grande figure divine est le démiurge Atoum figuré en principe royal avec la coiffure du sphinx. Le blason royal est signifié avec l’Uræus. L’oiseau qu’il porte sur la tête est la figuration du principe volatil qui lui a permis d’échapper à l’inertie du Noun.

Il est nu et son phallus dressé évoque la divine masturbation(héliopolitainne) qui lui permet d’engendrer le premier couple Shou et Tefnout

 Quand Atoum est présenté ainsi, Il est le Ka originel, créateur de tous les Ka,

L’énorme serpent devant lui est la première de ses créatures, la plus ancienne des formes de vie manifestée.

Le mythe Héliopolitain précise que ce serpent( le grand Ancêtre première manifestation de la vie) sera par la suite le principal assistant d’Atoum dans son œuvre de création

 La suite de l’histoire se trouve en bas à droite dans 4 bassins en forme de cartouche où flottent  quatre corps féminin qui sont ceux de Taourset  4 fois, 2 fois deux encore une question de double soit l’être et son Ka . Les corps figurent la materia prima encore inerte dans l’océan primordial l’inertie est signifiée par les bras le long du corps. Mais au centre des cartouches, un disque rouge, le feu primordial, le fameux "Feu Secret" des sages, des alchimistes. Il n’y a pas de création sans chaleur, les adeptes disent que ce feu est Dieu, les égyptiens qu’il est le Neter Atoum.

Max Guilmot parle "d’une sorte d’ardente braise cosmique".

De ce disque émane un rayonnement chaud et lumineux qui vient remplir tout l’espace des cartouches. "Feu igné" qui va pénétrer et animer la matière inerte, les corps et les faire se redresser. C’est a partir de ces images de corps flottants dans des bassins que l’alchimie occidentale va ensuite mettre au point toute cette thématique riche de la fontaine de jouvence. Le bain du roi et de la reine dans la fontaine de jouvence où ils vont s’unir pour créer l’enfant divin, cet éléis ou or potable tout cela à son origine dans cette image.

La suite de l’histoire, Atoum figuré par un disque et une forme humaine  qui magnétise avec ses mains des hiéroglyphes qui sont la formule secrète du Ren de la reine,  l’identité vibratoire de ce qui va maintenant arriver à l’existence, ce qui va acquérir son individualité vibratoire. La dynamique est marquée par la position des corps en train de se pencher.  Le corps est en mouvement.

Le disque en expansion est à présent au-dessus des deux cartouches verticaux il est en expansion, d’ailleurs ne partons nous pas d’un univers en expansion. Ceux de l’image précédente étaient horizontaux ;  il y a donc eu un passage l’horizontal passif à l’actif vertical. On a donc par la seule position l’expression de la dynamique créatrice d’Atoum.

Dans le cartouche de gauche se tient une momie divine debout : la première métamorphose s’est accomplie  dans la matière, mais on sait que la momie est le symbole même toute une succession de métamorphoses…. Momie = crysalide pour l’égyptien. Processus de transmutation alchimique de la matière indiqué on ne peut plus clairement.

Dans le cartouche de droite apparaît l’être nouveau, un enfant et son double ou ka.  On part du processus général de la création par un démiurge pour arriver au processus de la création d’un individu, sous entendu c’est la même chose………………

Les enfants ont la main posé en face du visage ce qui n’est pas la position de Harpocrate. L’enfant se regarde dans sa main comme dans un miroir nous dit t on dans une autre tombe, pour contempler la beauté de la création. Ce geste est un signe rituelique et initiatique, c’est la réussite du processus créateur, la Table d’Emeraude dit :" par cela tu réaliseras tous les miracles du monde".

 

Extraits selon les contenus des séminaires de Mr Lachaud

 

 

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 03:39

Cette scène sur l' obélisque d'Hatchepsout à Karnak est une Stucturation Magnétique de la reine Hatshepsout par Amon :  Il sagit ici de la Partie sous pyramidion de l’  obélisque de 30 m de haut  en granit rouge, dressé par Senemout vers 1465 Bc dans la partie centrale du Téménos d’IMEN à Karnak, il est actuellement à terre à coté du Lac Sacré.

 Au sommet le hiéroglyphe  Pet qui est la voûte du ciel,   référence à Nout

Nous sommes sous obelisque-d-atchepsout.jpgla voûte dans le ventre de Nout dans l’océan nocturne primordial car en Nout c’est Noir. Un noir qui représente les étoiles ;  nous sommes aussi sur la terre de kemet, nous sommes dans un espace sacralisé. Une sacralisation qui dépend d’une intériorisation des acteurs de la scène ou celui qui regarde et entre dans la scène, cet  espace est ainsi sacralisé par la sacralité que moi, j’amène  par mon regard.

 Dans cette image, on a  le Kaibit, le Ren, le Ka , le Kat et le Akh, le Ntr est Imen est assis sur Nsp le trône pierre cubique où je peux pénétrer par la porte figuré en bas , le dieu est assis sur le trône qui est l’espace sacralisé du roi,  il est sous l’égide d’une déesse qui se nomme Apérétiset  qui est l’épouse de Min à Koptos, qui est une forme d’Hathor, il est aussi associé à Geb, mais le principal protecteur est Khepri qui est ainsi l’espace du devenir du roi souvent quand les égyptiens dans leurs textes parlent du trône, il disent : "celui qui fait vivre la maat" dans la théologie memphite on dit le "Grand Trône" quand on parle de Memphis, dans les Textes des Pyramides, il est dit : " C’est le trône qui fait le roi", d’ailleurs lors des rites de couronnement, le roi reçoit les couronnes assis sur son trône , il n’est jamais debout. les deux longues plumes sont la manifestation de la radiance du dieu, de son Akh. Le dieu assis sur son trône est donc ici une puissance radiante lumineuse et aérienne, les deux  mains répandent la radiance entre le sommet du crâne et la nuque,  n’oublions pas que nous sommes sur un obélisque !

L’obélisque est planté dans le sol et chargé de canaliser les énergies lumineuses du ciel, toute l’énergie que capte l’obélisque et concentré ici entre les bras du dieu, le Ka est le réservoir d toutes les potentialités divines. La couronne de la reine est le Kepresh bleu. Le dieu magnétise la tête de la reine. Pour les égyptiens,  2 axes incontournables de la pensée, le pragmatisme et la mélothésie (axe de la pensée alchimique , astrologique de l’occident) la tête ici synthèse du corps représente le corps dans son entier, elle est magiquement placée sous la protection de Sekhmet et d’Horus, le  crâne est une image du monde, si le ciel est Pet la tête se dit Tep, la nuque, elle est assimilée au sommet du pilier Djed et représente le point de communication entre l’organe directeur de la tête et la colonne vertébrale les égyptiens disent que" :  le fluide vital Sa pénètre dans le corps par la nuque" par le geste du Ka le dieu permet à la reine de vivre un règne qui va échapper aux normes communes, autrement dit il ne lui donne pas ses potentialités elle les a déjà, mais il lui donne le moyen de les exploiter au maximum. Par ce geste du Ka, il y a possibilité d’exploiter les zones inconscientes du cerveau, de réveiller les facultés latentes. Toutes celles que n’exploitent pas les gens ordinaires.

 Toutes les scènes royales de l’iconographie égyptienne qui mettent en scène un dieu et un roi, ne sont qu’une transposition de scène initiatique. La plus part du temps ces gestes étaient pratiqués sur les mystes qui suivaient l’enseignement initiatique des écoles de mystère. Ce n’est pas le roi qu’on voit c’est celui qui pratique" l’Art Royal". En transmettant son Ka Imen fait de Hatshepsout un géni au dynamisme pensant, efficace. C’est par l’usage conscient du Ka que l’on va acquérir la qualité Akh. Akh étant l’efficacité spirituelle maximum.

 

 

 

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 03:23

akhnaton-keprech.jpgLe Kepreshest cette coiffe couronne pharaonique bleue, qu'affectionnait tant akhnaton. On n'en n’a encore jamais retrouvé, elles étaient détruites, brulées quand le souverain "rejoignait son Ka", car elles étaient considérées comme des instruments magiques de pouvoir. C'est la couronne cérémonielle du prêtre roi, les cupules viennent de loin et servaient symboliquement à recueillir l’eau de rosée ou de pluie dans les rites de purification. La base de la coiffe était faite de plumes d'autruches teintées de bleu.
Quand sa majesté portait la couronne, on ne la touchait pas, car elle était alors saturée par cette présence divine énergétique que conférait le port de la couronne. Dans un texte du Moyen Empire,  lors d’une réception, un courtisan perdant l’équilibre touche le roi  et se jette à terre terrifié(car c’était en principe puni de mort). Pendant très longtemps cette couronne a été décrite comme un casque de guerre, ce qui est faux, Akhnaton qui avait la guerre en horreur était systématiquement représenté avec elle. Cette couronne support de la fonction monarchique était l’instrument de la reconnaissance du roi par le dieu son père comme on peut le lire dans les textes Héliopolitains. 
 Le nom Keprech est formé sur un radical, le verbe égyptien rech qui veut dire conduire diriger et dans l’alchimie égyptienne on utilise le verbe Kerech pour parler de transmutation. Cette couronne figure le dynamisme magique du souverain.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 13:49

Le Feu qui a nourrit cet être d’exception à la recherche de l’ultime vérité a animé la vie de cet homme hors du commun , dont la soif d’absolu le porta vers un désir de schwaller meretsegerlumière qui nous entraîne au-delà de la condition humaine.
Nous savons peu de chose de sa vie, sinon qu’il était en quête d’essentiel.Né le 30 12 1887 à Asnières de Joseph Schwaller de Lubicz (d’origine Suisse Allemande) et de Marie Bernard.

René Schwaller qui fut plus tard de Lubicz s'intéressait déjà à 7 ans sur l’Origine du monde.  A ses origines allemandes il doit sa connaissance parfaite de la langue de Goethe, ce qui lui a donné accès aux ouvrages alchimique du XVII et XVIII ème siècle.Ingénieur chimiste, il côtoya Matisse.
Sa vie de bohème lui permis la rencontre de
Debussy Edmond Bailly, Satie et Julien de Champagne.
C’est cependant ses rencontres avec Henri Cotton Alvart, Miloz, Louis Alain Guillaume, Pierre Loti et Camille Flammarion qui allaient participer à son envol. Avec eux il créa le groupe des Veilleurs, société initiatique composé de 12 frères.Le groupe se développa autour de nombreuses activités notamment artisanales, culturelles et philosophiques. Les Veilleurs voulaient affirmer la noblesse du travail manuel et la nécessité d'une véritable hiérarchie, et ceci dans l'indépendance de tout parti. Ils avaient leurs propres ateliers, costumes, journal et voulaient repenser les structures sociales. La devise de leur journal était: Hiérarchie - Liberté - Fraternité. Mais l'ordre possédait aussi une aspect plus ésotérique, plus secret : les Frères de l'Ordre Mystique de la Résurrection, qui se réunissait en robe blanche, l'épée au côté, la tête couronnée d'or. Ils pratiquaient une sorte de culte du Feu. Parmi eux le poète Milosz qui lui a transmis le nom de sa famille Lubicz. Il le fit rituellement, dans l'esprit chevaleresque qui les animait mutuellement. Schwaller partit avec sa famille et quelques amis s'installer à Saint Moritz en Suisse où fut fondée la station scientifique Suhalia, une petite communauté consacrée au travail artisanal, à la recherche scientifique et la quête spirituelle. Suhalia possédait observatoire, laboratoires et ateliers et connaîtra des disciples. C'est aussi en Suisse que Schwaller-Aor et son ami Carlos Larronde réussirent à retrouver les procédés alchimiques pour obtenir les bleus et les rouges. Toujours fidèle à sa démarche, Schwaller recherche d'abord les principes, les causes puis les applique à des domaines bien concrets. Schwaller posa les bases d'une autre science qui ne se fonde plus sur l'expérimentation pour en tirer des théories, mais qui part, au contraire, de la connaissance de" la Loi d'Harmonie". Cette loi d'harmonie est ce qu'il appelle la loi de genèse et elle se trouve au coeur de toute son oeuvre. Il a la vision du monde des causes et ne fait qu'appliquer cette "vision" aux différents domaines de la connaissance. C'est grâce à cette lumière que Schwaller décryptera les textes hermétiques ou bien les symboles de l'ancienne civilisation égyptienne ou encore les lois de la nature. Selon René Schwaller de Lubicz l'expression de l'ésotérisme occidental est la continuation du grand Oeuvre qui s'est joué dans l'Egypte ancienne. La sagesse égyptienne donne les vraies clés de la genèse des formes de la nature. Et c'est elle aussi qui lui livra les clés de l'intelligence du coeur. .. Le terme "Intelligence du Coeur " qu’affectionnait Schwaller est issu des anciens égyptiens pour désigner cet autre aspect dans l'homme qui nous permet de pénétrer au-delà de notre limitation animale et en vérité fait la caractéristique de l'homme humain pour aller vers l'Homme Divin ; c'est-à-dire l'éveil de ce principe originel qui sommeille en tout être humain animé. Dès lors, l'Esotérisme, ne peut pas être écrit, ni dit, ni par conséquent être trahi. C'est ce que pense et dit Schwaller. Il faut être préparé pour le saisir, le voir, l'entendre, à votre choix. Cette préparation n'est pas un Savoir, mais un Pouvoir et ne peut s'acquérir finalement que par l'effort de la personne elle-même par un combat contre ses obstacles et une victoire sur sa nature animale humaine. Il y a une Science Sacrée et depuis des millénaires, d'innombrables curieux ont, en vain, cherchés à en pénétrer les secrets. L'outil doit être de la nature de la chose qu'il veut travailler. On ne trouve l'Esprit qu'avec l'Esprit, et l'Esotérisme est l'aspect spirituel du monde inaccessible à l'intelligence cérébrale. L'Initié véritable peut guider un élève doué pour lui faire parcourir le chemin de la Conscience plus rapidement et l'élève, arrivé à des étapes d'Illumination, par sa propre Lumière intérieure, lira directement l'Esotérisme de tel enseignement. Personne ne pourra le faire pour lui. L'éveil est l'éveil de "L'Intelligence du Coeur" : La Raison est née avec nous; si nous lui donnons la prépondérance sur l'intelligence cérébrale, sur le Mental, elle nous dira tout, car elle est l'Intelligence de l'univers. L'intelligence du cœur Hib est au-delà de la raison. Pour Schwaller, la véritable connaissance est issue de cette intelligence ; il considère le fonctionnement du mental comme second, au même titre que la lune est seconde par rapport au soleil. Elle n'est qu'un reflet de sa lumière L'intelligence du coeur a son langage et ce langage est le symbolisme. Le symbole évoque une réalité qui n'est pas présente donc pas objective. Ce symbole est vie, il est mouvement de la conscience. Mais il est plus encore : il exprime un moment vital éternel. Il se relie à une idée, un archétype qui préside au développement des formes. Le symbolisme livre le sens. Pour Schwaller, tout est symbole et ce qui lui permit d'atteindre à cette profondeur des mystères et des choses. Ces symboles, le sens, le monde des archétypes et les clés de l'homme, il les étudie dans l'univers égyptien et plus précisément dans le temple de Louxor 12 années de recherche, d'analyse et de méditation au cours desquelles il va pénétrer totalement avec son épouse Isha la pensée Egyptienne. René Schwaller, Aor (nom ésotérique) développa la notion d'anthropocosme qui signifie que la nature est le reflet de l'homme. L'homme synthétise toutes les formes, toutes les espèces minérales, végétales, animales en lui-même. Sa grande idée est que l'homme n'est pas seulement à la fin mais aussi à l'origine de l'évolution. Il montre ainsi comment chaque règne de la nature est l'expression d'un organe de cet homme cosmique. Et l'univers entier résume toutes ses phases, ses moments, ses aspects. Aor disparu le 7 décembre 1971, difficile de tout dire, j'ai essayé d'aller à l'essentiel de cet homme exeptionnel qui a aujourd'hui rejoint les étoiles, si vous voulez en savoir plus, je vous conseille l'excellant ouvrage d'Erik Sablé(la vie et l'oeuvre de René Schwaller de Lubicz

 

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 09:07

meretseger-copie-3.jpg
"Les fêtes" où du moins ce que nous appelons  Fêtes approchent, moments importants , mais qu'en est il encore de la magie de Noël?
Il reste la magie des cadeaux momment pitoyable du "que vais je offrir", puisqu'il faut offrir. Et pourtant Pub journaux regorgent de produits consommables. Le bonheur devient  :jeux vidéo, cafetière, Parfums, jouets que l'on fait choisir aux enfants dans des catalogues.
Le bonheur devient produit consommable dans une société où la plupart des gens ont déjà beaucoup puisqu'on ne travaille plus que pour son confort et son avoir.
Il reste les réunions familiales obligatoires. Pour y survivre, il y a la "bonne bouffe", celle qui sort de l'ordinaire: champagnes, bûches, coquillages à profusion, jusqu à en être malade.
Dans quel univers nous sommes nous perdus?
Qu'en est il de la fête de la lumière qui devrait éclairer chacun , du bonheur de se retrouver ensemble pour partager avec ceux que l'on aime, de la petite attention qui vient du coeur, celle que l'on attendait pas.
Et puis il y a ceux qui n'ont rien, ceux que cette profusion renvoie à leur condition, ceux qui sont seul, profondément et que toutes ces  lumières factices, clinquantes éblouissent au point de leur brûler les yeux, les plongeant dans une cécité profonde.
Dans cette fin d'année au milieu de toute cette agitation factice, sur le pas d'une nouvelle porte que sera le 1 er janvier 2010, il est bon de se poser et de se demander qu'ai je fait cette année pour moi et ceux que j'aime, qu'ai je fait de ma lumière? l'ai je fait grandir? l'ai je distribuée un peu autour de moi avec amour et attention?
Qu'est ce que vivre tous les jours de l'année qu'est ce qu'aimer, qu'est ce que donner?

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 14:47

SOS

angelSi quelqu'un veut bien venir m'aider, il serait un ange!
Je n'arrive plus depuis les dernières transformations à intégrer correctement mes images dans le Texte. Vous avez du vous en appercevoir, c'est fort laid.

Merci de votre aide
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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 14:18

meretseger-belier.jpg Bélier se dit dans la langue hiéroglyphique, le taureau se dit Ka.
Le bélier (fait référence à la toison d’or) dans l’hermétisme l’image renvoie sur un des mythe fondateur de l’alchimie, et on sait que les trois totems de l’Égypte sont le bélier, le taureau et le faucon.
Le Bélier en alchimie fait référence au feu, c'est un animal du printemps en alchimie,  c’est donc le début de l’œuvre,  nous sommes au début d’un processus au début de l’année philosophique, les travaux commencent au printemps(bélier, taureau, gémeaux). Quand on tombe sur ces trois là, on est sur d’être sur une base ancienne surtout que les béliers ont des cornes horizontales spiralées.
Banebdjed djedet neter bélier de Mendès ville sainte du delta du Nord que les chrétiens diaboliseront(bouc des shabbats des sorcières) Neter hypostase, c'est-à-dire manifestation visible d’un principe invisible d’une forme d’Osiris ; mais Osiris est maître des Khépérou, c’est a dire, maître des transformations, Neter lié à la fertilité. Le bélier était le syncrétisme d’Osiris maître des transformations et de Rê d’Héliopolis .

Le rapport entre l’image du bélier et d’Ousir : le bélier dans la nature est toujours considéré comme une créature extrêmement génésique parfait complémentaire d’Osiris asexué autrement dit son hypostase qui va lui amener ce qu’on lui a supprimé. D’un coté nature extrêmement féconde, via le sexe, le sperme etc..... et d’un autre coté la nature qui n’a pas besoin du sexe pour être via l’hypostase, l’invisible complémentaire. Donc nous retombons sur le visible et l’invisible.
 Le bélier c'est aussi Khnoum qui est le bélier d’Eléphantine l’île du sud,  qui a un rapport avec les 9 constituants car c’est un dieu potier qui façonne le corps de chaque être, qui vient à l’existence mais aussi le Ka.  En alchimie, c’est la conjonction c’est la réunion des 9 métaux, c'est-à-dire les constituants de la matière parfaite en une unité .

démiurges.

 Khnoum est plus particulièrement attaché à la création des humains, Atoum c’est l’univers. à Eléphantine on dit par exemple :

"Khnoum qui a façonné le jeune être à venir avec son ka, lui donne un lieu pour s’installer sur la terre".

Avec lui apparaît ce mythe d’un dieu qui modèle les êtres à partir de la boue. Dans toute l’Afrique une épouse qui veut avoir un enfant et qui n’y arrive pas pose auprès de son lit un vase d’eau boueuse, pour que le démiurge vienne déposer le germe qui lui permettra d’être enceinte, on retrouve cette même idée. Pour les égyptiens l’image de la boue et du limon était évidente puisque le Nil débordant posait année une nouvelle couche de limon, les égyptiens insistent beaucoup  et disent : "il créée les hommes en tant qu’enfants des dieux".  Cela afin de perpétrer l’œuvre créatrice et ne pas briser le lien entre les dieux et les hommes. La théologie d’Eléphantine donne sur cette création des détails très précis, par exemple on nous dit ; Khnoum ne se contente pas de modeler les êtres, il leur donne aussi tout ce qui est nécessaire à la vie organique par exemple c’est lui qui va donner la circulation du sang dans le corps, les cheveux la peau, la bouche, les dents, le squelette, les vertèbres et la faculté de parler ……………..

 

 

 

 

 

Extraits selon les contenus des séminaires de Mr Lachaud

 

 

 

 

 

 

 

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 13:53

st-michel.gifLe 29 septembre se fête st Michel . Son nom est issu de Mikaël qui signifie en hébreux " qui est comme dieu" . Les latins ont traduits par" qui is deus" le double de dieu. En ce qui me concerne, je préfère dire "le miroir de dieu". Second ange après Lucifer le porteur de lumière, il crie" je serai comme dieu" dans un dernier cri d’espoir et moi qui suis là parmi vous je suis en quête de la partie divine qui m’habite, qui hurle parfois car elle n’arrive pas à s’exprimer, tellement elle est prisonnière de mes lourdeurs. Mikael est représenté quelquefois avec une lance, ce qui est une erreur que nous devons au Moyen-âge, c’est St Georges qui est affublé de la lance et qui astrologiquement parlant se fête au mois de Mai, sous le signe du bélier donc rien à Voir !
Mikael est souvent en armure, n’avons-nous pas la notre qui nous protège et surprotège, qui ne laisse rien entrer, ni rien sortir sinon le jour où nous sommes blessés à mort. Faut-il toujours être blessé à mort pour renaître ? et les pires blessures, ne sont elles pas celles que nous nous infligeons chaque jour en tuant le germe qui est en nous par note ignorance.
 Armé d’une épée flamboyante et d’un bouclier ou étendard, il est l’esprit qui terrasse mais ne tue pas le dragon, d’ailleurs plus on le détruit, plus il est vivace, ouroboros et germe indestructible, menace qui ne peut être repoussé que l’espace d’un instant, qui peut revenir encore, et encore. Si il ne revenait plus, la créativité s’effondrerait d’elle-même ; En naissant nous le mettons au monde. Mikael dompte le corps et ses désirs, calme les démons intérieurs, la nigredo qui ressurgie à l’automne avec l’exacerbation de nos antagonismes. Notion de bien, de mal, attraction, répulsion qui ne sont que complémentarités et dans lesquelles s’exhibent nos dualités. Nos démons possèdent plusieurs noms, qu’importe Mikael veille et son arme est en fer, minerai de couleur rouge, expression des forces cosmiques, symbolisant la chaleur, l’activité au sein de notre athanor, le fer est l’atome central de notre hémoglobine, responsable de la couleur rouge du sang humain et de sa chaleur, nous sommes donc bien dans l’œuvre au rouge, le vert sera pour plus tard quand la chlorophylle qui a une structure proche de l’hémoglobine, mais dont l’atome central est le Mg dont la couleur est verte, circule, sans chaleur reviendra au printemps et fera renaître la nature. Notre nature. Pour celui qui est en quête de l’éveil, combattre le dragon, est une vielle histoire, une nécessité. M Maier dans " l’Atalante Fugitive " nous rappelle qu’ : "il est toujours vif, vigilant, difficilement vulnérable à cause de l’épaisseur de sa peau, aussi bien que de son venin."
Notre dragon, c’est notre matière première à transcender, il se décline tel un serpent dans nos entrailles, on en coupe un morceau, il repousse, jusqu'à ce qu’on lui coupe la tête, c’est notre ennemi intérieur lové dans les mémoires de notre cerveau reptilien qui attend caché dans nos labyrinthes intérieurs pour se manifester, dès que nous avons déposé les armes. Il guette notre assoupissement, le sommeil paisible de l’inconscient qui dort sur le matelas de sa satisfaction, et s’assouvit de sa négligence. Sa petite voix insidieuse, telle celle du serpent de "robin des bois" serine qu’il est trop tôt pour s’occuper des choses de l’esprit, que nous avons mieux à faire dans notre quotidien, les affections, les satisfactions immédiates, les intérêts prioritaires que sont la maison, la famille…. Bref tout ce qui peut nous éloigner de nos labyrinthes tout ce qui peut éviter de le débusquer. Il est faussement rassurant de penser comme tout le monde, au lieu d’évaluer les choses d’un point de vu particulier, alors on se contente de ce qui nous a été enseigné, de ce qui nous formate, nous éloignant de notre liberté, ce qui permet au dragon de nous enchaîner, non il ne nous tue pas , il se joue de nous, nous brûle après avoir profité de notre somnolence.. Affronter le dragon est une expérimentation de l’inconnu, vous savez celui qui nous fait peur qui ne suit aucune règle qui cautionne notre immobilisme.
 St Michel me montre lui qui est le miroir de ce dieu que je veux rencontrer, que Dieu, ne désire pas forcement venir à ma rencontre et qu’il ne viendra certainement pas à moi si je reste immobile.

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 17:19

tuer-le-dragon.jpgLa tradition, l’initiation ont pour sens d’éveiller l’humain à un monde supérieur, sur ce chemin là pas de complaisance.  Rien n’est facile c’est un chemin ardu, de conscience. C’est la quête de la lumière éternelle, la quête de la chevalerie divine. Un chemin d’éveil qui demande rigueur et application. Il n’y a pas  de vie spirituelle sans vaillance rien ne vient à nous spontanément il faut aller chercher.  Quoi ?me direz-vous ! Chercher notre lumière intérieure. C’est un combat contre nous même dans une époque où l’homme recherche la facilité l’assouvissement de ses besoins qui se limitent à l’accessible au matériel, on n’a jamais vu autant d’aide d’assistanat qu’à notre époque§

Dans la quête spirituelle le seul assistant possible est l’individu lui-même armé d’une arme étincelante, la confiance. Son valet se nomme amour,

Nous sommes loin de ce bien être prôné par une société qui fini par tuer l’essence, avilir l’homme en le maintenant dans  son petit « moi » qui ne veut pas grandir. Le chemin spirituel est là pour nous faire tendre vers l’inaccessible. Cela veut bien dire que la perfection nous n’y arriverons jamais, mais que nous sommes là pour tendre vers, pour nous élever et marcher debout en hommes dignes

Qu’est ce que grandir qu’est ce que vivre sans se diluer dans le fleuve de notre monde moderne ? Là sont les vraies questions qui nous renvoient à l’absolu du spirituel. Je ne suis pas une mystique, je suis une cherchante pour l’instant,  dans une société où l’on se moque des mystiques qui  ne sont cependant pas des allumés, des rêveurs, mais des chevaliers dans une voie solaire  qui requiert sagesse, intelligence, ascèse, silence et recueillement, qui demande rigueur et rectitude.

Le chemin d’éveil demande de se tenir droit dans sa rectitude et il est important de se poser la question si on choisit ce chemin. Suis-je digne de ma rectitude ?  à chacun d’y répondre

La voie spirituelle  est une quête de l’absolu, de la sagesse, celle qui nous donnera la nourriture à mettre dans notre passage le jour du Grand départ, Le combat spirituel nécessite qu’on face le point sur nos ressources intérieures nos imperfections nos blessures. Elles sont précieuses ces blessures qui nous renvoient à notre finitude à notre imperfection. Douloureuses  à vivre elles sont une ouverture sur l’extérieur, cassant nos coques de bien être. Ce bien être qui nous fige nous sclérose nous aliène au point de nous faire oublier notre essentiel. Nos blessures  nous permettent de nous recentrer après nous avoir éparpillé elles sont le solvé coagula de l’alchimie.

 La blessure de l’amour ouvre à l’inconnu  l’isolement sépare, la solitude unie. C’est une brulure qui rallume un feu incandescent, celui de nos vies qui s’éteignent dans un monde qui offre peu de transcendance d’ailleurs qui cherche à transcender quoi  que ce soit à l’heure actuelle ? Peut être ceux qui sont sur un chemin initiatique de spiritualité et dieu sait, si ils sont peu nombreux et regardés comme des bêtes de cirque, renvoyant une image d’un autre temps. L’homme moderne veut tout, vite, sans effort. Il oublie que la vie est un rude cheminement qui est un apprentissage par l’effort, l’humilité l’amour, qui passe par l’être et non l’Avoir.

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 09:45

P1010064.jpgDes grottes de Lascaux, à la Chine, en passant par l’Amérique l’Afrique et l’Égypte, il est des traditions qui remontent à la nuit des temps, il est des outils tel les bâtons, les masques et les sceptres, des décors faits de plumes et de serpents qui appartiennent au vieux fond chamanique de l’humanité. De nos jours le chamanisme revient à la mode, mais qu’est ce qu’un chamane ? Le terme chaman vient de la racine Toungouse de Sibérie"SAMAN" qui véhicule l’idée de mouvement, de danse et de transe; cette racine se retrouve également en Inde à travers une origine Védique"SRAM" qui signifie se chauffer sois même avec une notion d'austérité. Le chamane vient sur terre avec les souvenirs de ses existences antérieures, son âme chamanique existe déjà dans le sein maternel. Or si il naît avec la fibre sacrée, à un momment donné, lui appartient le choix de devenir "Opératif". C'est un être isolé au sein du clan qui engendre la crainte, étant dépositaire des mystères de l'invisible. Ni prêtre, ni magicien, ce "guerrier spirituel" est homme de connaissance, dont le travail sur la substance matérielle permet de transcender sa propre nature, afin de vivre sur d'autres plan de conscience. Acrobate placé entre deux mondes, donc deux réalités, le Chamane est le seul humain capable d’affronter le risque de l’extase pour s’aventurer dans une géographie mystique. Lors des rituels, il ne fait plus qu’un avec les esprits invoqués qui lui donnent la marche à suivre ; toujours accompagné de son Animal Totem, car toute initiation chamanique, passe par la reconnaissance et l'intégration secrète de son animal allié, dont le chamane tire sa force. Le chaman chante, danse et fait appel aux vibrations des esprits de l’univers avec lesquels il communique par la musique et le mouvement vibratoire de sa danse. Tous ses pouvoirs et mode d’action, s’articulent autour de la transe, axe véritable de son travail. Cette transe se manifeste à travers le corps, prenant des formes multiples pouvant aller de la quasi immobilité à une activité intense, elle mène à l’extase ; mot issu du grec "Ekstasis". L’extase mène hors de soi, s’abandonnant à l’idée de trouble, de délire de stupeur, voire d’aliénation. Elle est atteinte quand le corps et le monde vibrent à l’unisson, l’être étant libéré de ses inhibitions. Elle s’accomplie à travers une technique rigoureuse qui utilise l’absorption de psychotropes, un isolement social (réclusion dans la montagne, le désert, la grotte, les chambres souterraines des temples égyptiens), puis danses, souvent exténuantes et utilisations de musiques et de chants (percussions, psalmodies, incantations). La transe est un moyen de contact avec les esprits, la fusion se fera à travers l’extase. Pour la pensée chamanique, le corps est une géographie subtile et sacrée, un réseau de centres vitaux en mouvement perpétuel, toujours en correspondance avec les règnes animal, végétal, minéral, réceptacle et émetteur de toutes relation entre le microcosme et le macrocosme. En Égypte, le corps était Mélothésique, divinisé. ..
Le chamane est un guérisseur qui s’attaque au cœur de la maladie et non aux symptômes, protecteur, à travers ses initiations il a expérimenté la maladie, la mort, il a été au fond de la souffrance et s’est reconstitué, sortant vainqueur du gouffre de ses blessures tel Osiris.
Cet homme du Sacré, placé sous le signe du mystère, ce passeur, se nommait Bes en Égypte ancienne, placé sous le signe de l’altérité. Ce nain barbu difforme, inspirant le rire et la peur, porteur de plumes et de masque, maître des serpents était le NTR de l’oniromancie et du sommeil, il tenait couteaux, tambour et présidait à la naissance des enfants du palais

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Nefer Hotep

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