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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 16:55

 On confond souvent Amulette et Talisman, ce sont pourtant deux objets magiques aux fonctions différentes.
Le champs d'action de l'amulette est infini, celui du Talisman a un objestif bien ciblé.
T
alisman, vient du grec Telesma qui veut dire miracle.


 

"le miracle d’une seule chose" dit la Table d’Emeraude,

Il assure la protection magique du corps, génère une force par sa forme en fonction des influences cosmiques auxquelles il a été soumis lors de son élaboration.

Exemple : le Nœud Tit plus spécialement égyptien, est toujours lié à Aset(Isis), C’est un nœud. Rien de plus magique que les nœuds, car le fluide y circule, parfois il faut arrêter ce fluide un moment, pour provoquer une concentration qui va hâter la guérison. Ces nœuds étaient toujours de couleur rouge (souvent en jaspe ou cornaline) , car ils symbolisent le flux menstruel de la grande déesse mère.
Puissance Ekaou (grande de magie) de la déesse. Allusion au pouvoir androgyne des dieux, pouvoir de transformation dans l’autre monde en état de conscience. Le signe de l’androgynat divin est associé à ce nœud. Quand on est vivant, il est passé dans la ceinture au niveau du pagne, sur la momie il est au niveau du ventre, car la magie est située dans le labyrinthe des entrailles. Pour la momie, c’est la clef qui va permettre de se transformer dans l’autre monde tout en étant conscient et responsable "ton destin de vivant ne dépend que de toi il n’y a pas de dieu sauveur, c’est la responsabilité et l’extrême liberté de l’être".
Souvent associé au Djed. L’alternance Djed Tit est une litanie du couple Osirien que l’on peut voir sur nombreuses parois des temples.
Le talisman est un objet consacré par un rite, qui doit être pratiqué à un moment juste bien défini. Son efficacité est renforcée par des fumigations d’herbes, d’encens. Il a des fins bien précises. Porté dans de petits sachets de lin, dont la couleur varie en fonction du domaine d’intervention, il a pour fonction d’attirer ou de repousser diverses influences.


photo: Chapelle Rouge Karnak, Tit: musée du Louvre

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 16:33

Le corps humain pour les égyptiens est formé à partir des eaux du Noon, puis façonné avec du limon par le divin potier knoum. Pour s’incarner, il doit passer par l’étape d’œuf dans lequel se produit le mystère de sa formation, et chaque fois qu’un être se forme, il y a reproduction de la formation de l’univers dans l’œuf, germe où se nouent tous les liens de la vie. Les égyptiens le nomment Ankh qui est un moyen de se mettre en résonance avec le réseau mélothésique de l’univers. Dans la pensée Héliopolitaine, l’homme est mis en rapport avec l’ennéade. Chou et Tefnou font l’équilibre de l’existence de l’être, ils font osciller entre expansion et limitation. Geb (terre) et Nout (ciel) vont aspirer l’activité d’un humain sur terre pour le ramener au ciel. Osiris et Isis animent le courant évolutif, Seth et Nephtys travaillent à l ’harmonisation entre le corps et l’âme et Horus synthétise l’ensemble des qualités divines dans un être.
La mélothésie est la base de la magie et de l’hermétisme. C’est la mise en correspondance des éléments constitutifs de l’univers. Rien n’est isolé tout est en correspondance. Ce qui veut dire que chaque partie du corps est en correspondance avec un Netjer et tous les éléments constitutifs de l’univers, un minéral, un végétal, un animal, un Daïmon, une couleur, une planète ; réseaux de correspondance avec tous les éléments de la création, rien n’est vraiment indépendant du reste tout est en résonance . On nomme aussi cela l’anthropogonie qui est un procédé des mages et astrologues appartenant au vieux fond chamanique. Un Daïmon est un intermédiaire ente le dieu et l’homme. La mélothésie est un procédé de divinisation du corps humain en Égypte ; les prêtres d’Inpou étaient les spécialistes. Les Netjers sont dans tous les éléments de la nature. en faisant participer les Netjerou, on intégrait l’homme dans l’univers .
 "Pas une parcelle de mon corps ou ne réside un Netjer"………… …Textes des pyramides
 La mélothésie était renforcée à l’aide des talismans qui étaient glissés entre les bandelettes.



Photos; Tombeau de Petosiris(Tounah El Gebel) ,Tombe de Ramses IX(king Valley)
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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 08:55

La Table d’Emeraude  a 10 phrases,    c’est un texte mystérieux débarquant  en Europe au XII ème siècle, via l’Andalousie arabe.
 Ce sont les alchimistes arabes qui ressortent ce texte, prétendant qu’il a été écrit par un certain Balinéous qui est le nom de Thot en arabe,  ils ont formé ce mot à partir du célèbre mage nommé Apollonius de Tiane.

  Une première  traduction apparaît avec Robert le Chester au XI ème siècle arabe via latin et au XII ème, les autres traductions suivront jusqu'à Aldo Manucci (texte et commentaires( qui éditera tous les écrits de Pic de la Mirandole,e  Francesco Colona(songe de poliphyle (etc.…….

A la renaissance tous les alchimistes se réclameront de cette" bible" . C’est le testament de Djéouthy Thot dans le creuset  d’Alexandrie, Djéouthy Thot fusionnera avec Hermès et très rapidement il finira par devenir Trismégiste très présent au moyen age dans tous les traités  d’alchimie. voir article précéent)
Cette Table d’Emeraude est la base de la compréhension de l’univers et le moyen de réaliser l’Or Alchimique.

Thot Ibis ou babouin, le singe pour les alchimistes est le scrutateur de la nature ils disent" nous sommes les singes de dieu", l’objectif de l’art alchimique est de reproduire la genèse, de comprendre le fonctionnement  de la vie de l’univers et d’être capable de le reproduire dans le microcosme d’un vase dans l’athanor. 

Le double Thot ouvre les portes d'un autre univers.

L’envol du Ba  est  l’établissement du lien entre le haut et le bas c’est la faculté la plus sublime de la nature. L’axiome hermétique de cette phrase renferme le mystère du salut, si on est capable d’établir une liaison  permanente ente le haut et le bas, on devient un être parfait ce qui s’applique, à des choses les plus prosaïques, aux choses les plus sublimes. C’est un  mode de pensée qui peut déterminer un mode de vie,  le contact avec l’esprit d’amour est capable de réaliser le miracle . Qu'est ce qu’un miracle ?

 C’est une chose exceptionnelle mais c’est aussi  l’inverse c’est une application des lois de bases de l’univers, si ça ne fonctionne pas c’est de notre responsabilité,  on empêche la naissance du miracle.

Le miracle n’est pas un phénomène divin, c’est l’accomplissement d’une loi naturelle.

La notion du Ba véhicule la science des correspondances ou analogies universelles qui n’et pas une théorie explicative du monde, mais la constatation d’un fait réel organique présent dans chaque chose, qui agit partout et toujours dans chaque chose vivante. L’alchimie Taoïste dit :

 

" l’homme véritable fait descendre ce qui monte et monter ce qui descend "

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 08:40

Le Netjerkher est le lieu où tombe la rosée, c’est l’ultime bain, l’ultime lavure avant de devenir Osiris.  L’Osiris assis sur son trône ici, n’est pas une entité extérieure, c’est le défunt lui-même, qui est devenu un Osiris et qui est assis dans le trône en bois doré qui est le trône d’Ousir et qui repose sur le hiéroglyphe de la célébration, de la fête, de la jubilation. Nous sommes devant cet Osiris noir qui n’est autre que le défunt lui-même, et qui est Oun Nefer  l’être accompli , image familière des enfants de Kemet    familiarité porteuse d’un récurant mystère,  n’oublions pas cette phrase du poète qui dit : "prends garde à la douceur des choses".
 Le voyageur est prêt à le toucher, il n’a qu’a traverser la paroi du Naos ce moment n’est qu’une réplique du fameux Insou, la tête d’Osiris dans l’île  souterraine D’Abydos, l’initiation n’est qu’un apprentissage répété de la  mort, alors que veut dire être initié, passer dans le netjerkher ça veut  dire apprendre à reconnaître un Osiris conçu comme le réservoir inépuisable des expériences humaines.
 Tout ce mythe pour passer dans le Netjerkher doit être intégré complètement dans l’être. Ici notre voyageur n’est plus l’acteur du mythe Osirien il est vraiment devenu le mythe vivant , il s’est fondu dans le mythe par une sacralisation rituellique au dépend de tous les voyages effectués depuis l’instant où il a rendu son dernier souffle. Le passage par le bateau sur le fleuve, les 70 jours dans la Ouabet, le  passage dans la douat tout est une sacralisation, une réactivation complète du mythe Osirien, la phase de décomposition, correspond à la phase de démembrement. 
 A
Abydos l’Insou est le reliquaire panier  qu’on soulevait et qui contenait la tête d’Osiris, c’était en fait sa tête que voyait le myste et qui découvrait ainsi qu’il était un Osiris.

Osiris, c’est  le coté le plus humain de la pensée égyptienne, Il est le principe qui nous  oblige à nous confronter sans relâche à notre condition humaine, à l’accepter et à accepter la lutte permanente pour aller au-delà de cette condition humaine.
 On n’échappera à cette condition humaine que quand on sera  dans ce netjerkher et accompli les voyages.

  Extraits selon les contenus des séminaires de Mr Lachaud

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 08:06

Papyrus Anonyme.                                                             
A l’extrême gauche le voyageur entre dans le NeterKher, en faisant le geste Douanetjer il rend grâce et affirme qu’il a traversé la Douat. Il est à noter que le signe pour Ntr est l’étoile dans le texte au dessus ce geste  implique un échange fluidique car toute cette scène baigne dans un fluide, mais  il est au dessus de l’astre et cet astre n’est q’un relais, dans le contexte initiatique nous avons là un geste de reconnaissance  le mot Doua veut dire lendemain matin, rosée également(n’est ce pas très tôt que se dépose la rosée…), un texte dit :

" j’ai matifié la Maat que dieu aime , je sais qu’il en vit elle est aussi mon bain  et  je bois sa rosée étant un seul corps, une seule nature avec elle  l e disque est le réservoir de la rosée  qui tombe en pluie sur toute cette scène",

 

 Mais elle vient de plus loin et ne serait qu’un relais de cette force. Le mot Tefnout   veut dire également rosée. En égyptien la racine Tef évoque l’idée de quelque chose qui est craché, il est dit que le démiurge Atoum l’aurait créé en la crachant. Le mot rosée dans notre langue vient de rosis qui veut dire "la force". Cette force de l’univers qui crée la vie. Il n’est guère que l’alchimie, la science de Thot qui accorde autant d’importance à la rosée.  C’est quelque chose qui naît la nuit dans l’obscurité de la Douat d’où l’autre nom alchimique le Noxtoc crée par Paralcèse à partir du mot nox qui se traduit par nuit, donc quelque chose qui prend naissance la nuit.
La rosée disent les textes Héliopolitains" est le mystère de l’aube", une émanation de l’esprit universel de la nature, les égyptiens disaient aussi que la rosée  était une émanation du Noon, le fameux océan primordial. Elle est capable de tout et surtout de tout dissoudre, même l’or comme "l’eau réal" .On la conserve dans un vase opaque à l’ombre, il est figuré ici au milieu de la table d’offrande dans une zone sombre c’est donc lui qui contient le fluides car  elle ne supporte pas la lumière du jour la rosée serait donc cette eau mercurielle du ciel, ce lys qui contient l’agent qui permet d’accomplir l’œuvre de création.
C’est grâce à elle qu’on sort de la nigredo et va provoquer ce que l’alchimie appelle ˚des lavures˚  pour passer dans l’Albedo ou l’œuvre au blanc figurée ici par les bandelettes d’Osiris qui d’ailleurs,  a lui-même la peau noire.

Cette image d’Osiris marque donc le passage de la Nigredo à l’Albedo.

 La mort est une séparation des éléments  des constituants de l’être , cette séparation est indispensable car quiconque ignore le moyen de détruire les corps, ignore aussi le  moyen de les produire. Seth s’est chargé de faire comprendre ça à Osiris. Ce corps dissocié est un moyen de connaître la constitution de la matière, c'est-à-dire par tous les ingrédients qui sont figurés ici par tout ce qu’il y a sur la table d’offrande, les pains(grain, blé  métaphore de tout le mythe Osirien) . Les ingrédients récupérés au terme de cette dissociation vont être triturés et placés dans le vase(sarcophage) et rendus fluides par la corrosion de la nigredo. Au terme de ce  processus qu’il faudra interrompre sans violence par l’influx de la rosée( c’est en introduisant la rosée dans le compost qu’on arrête la nigredo quand la  matière va commencer à former les crêtes. ). La rosée est l’énergie universelle qui nourrit toute chose, le geste Doua, est destiné à capter la rosée, captation de la matière hermétique  dans le Corpus Herméticum on dit :

"Cieux envoyez d’en haut votre rosée et qu’elle tombe en pluie sur le juste de voix que cette fleur de l'aurore s’unisse à ma substance terrestre et la face germer"  .
Ici l'oiseau Ba est mémoire , il permet de voyager à travers le temps pour remonter aux ancêtres mythiques et aller chercher les éléments d’une compréhension les Baou sont les puissances ancestrales ou divines, dans le HebSed et la fête du sacre, pharaon restait pendant trois jours avec ses ancêtres c’est pour ça que la plupart des tombes pouvaient se rouvrir car on allait chercher les momies pour les faire participer au rite.Notre Ba est un magicien capable de se manifester sous toutes formes vivantes(animal, végétal minéral etc.) il est aussi l’élément permettant de garder le contact  entre les vivants et les morts, pas de coupure grâce à lui, il est lié à la notion de Khépri car khépri, c’est le pouvoir de toutes métamorphoses qui sont les caractéristiques du vivant notre Ba est notre pouvoir de faire des miracles disaient les égyptiens.

 

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 07:58

L’Initiation, est un voyage, un effort constant, une action, un acte de foi, propre à chaque homme. Ce n’est jamais Dieu qui fait le premier pas, c’est l’homme qui décide, et pour cela, il lui faudra travailler, sur lui, étudier, peiner, pour accéder aux symboles, à leur sens caché, évitant de confondre les mots avec des idées.
Trouver son livre, forger ses outils, les mettre en œuvre, sans se disperser, côtoyer, ainsi fugitivement, une ultime Vérité ineffaçable, inaccessible et repartir…….. ;
Et surtout, le faire pour soi même !, sans se prendre pour un élu inspiré, sachant que l’on reste un homme fragile.
Rêver, parce que le rêve nous emmène plus loin que la raison, mais attention, sans jamais se prendre à l’orgueil imbécile, de confondre son rêve avec l’ultime vérité.
Se préparer humblement à une rencontre dont nous ne savons ni le moment ni l’heure, sans oublier de semer dans nos cœur l’amour de l’autre.
L’ésotérisme
est une quête du divin, la notre, celle de la clef individuelle de notre sacré. Clef aux voies multiples, mais d’un seul Homme………
Ce que nous trouvons au terme sans fin de notre enquête sur les trace divines, ne vaut que pour chacun de nous, sinon nous nous instituons en prophète, en être inspiré et cet immense péché d’orgueil, transformerait notre pensée puis notre personne en idole, pour la figer et finalement la tuer…………..
Chacun peut partir s’il le veut à la découverte du caché, et pour cela il lui faut des outils, ce sont ces outils qu’offrent une société initiatique telle que la Franc Maçonneri, ainsi que l’amour et la fraternité pour les moments difficiles, ceux où l’on doute de soi…………et dans cette quête personnelle, il est toujours intéressant de voir l’autre au travail, même si c’est le plus maladroit des apprentis..
Si le symbolisme initiatique est une quête de l’homme ; l’ésotérisme initiatique est une quête du divin.
Ce divin qui est totalement autre que celui enseigné par les théophanies, qui l’ont figé, compris avec des mots d’hommes dans des traductions étroitement liées à la trahison d’une pensée inaccessible au profane pour en faire un instrument du dogme, du fanatisme, outils de notre aliénation.
L’initiation, permet d’aller au-delà, de se délivrer soi-même, elle nous offre la conscience de notre ignorance, de nos faiblesses et la liberté de notre quête.

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 07:42

 La Toilette Divine :
 Le Ntr a été remis en possession de sa divinité, de son âme, de son énergie créatrice et des offrandes qu’elle a crées, on procède à la toilette de la statue divine, le roi prêtre, sort la statue du naos, la met sur le sable de la "chambre d’or", le roi est assimilé à Thot, il se saisit du coffret qui contient les vêtements et tout le nécessaire à toilette, nettoie ses mains, sort bandelettes(de 4 couleurs et espèces), fards, encens,. Les purifications se font avec les 4 vases nemset et desheret, ce qui correspond aux 4 points cardinaux et aux quatre régions de l’univers, les formules de purifications saintes répétées 4 fois, puis vient la purification avec la résine.
Habillage de la Statue Divine :
Elle va être revêtues de bandelettes de couleurs blanches, vertes, et rouges (quand on sait que la statue est noire…….) Onctions et fards, rendaient au corps vigueur et dureté, l’onction de "l’huile sainte" était nécessaire. Les jours de fête on présentait 9 huiles, alors que dans le rituel journalier un seul fard était utilisé mezet. La statue est réintégrée dans le naos, mais auparavant on récite le rituel de fondation du Temple en répandant du sable purifié par le parfum senam qu’on répand 4 fois autour d’elle.
Faire les purifications : Paroles à dire :

"Tes purifications sont les purifications d’Hor et réciproquement
Tes purifications sont les purifications de Thot et réciproquement
Tes purifications sont les purifications de Sopdou et réciproquement
 Ta bouche est la bouche d’un Veau*de lait au jour ou sa mère l’enfante Purifié Amon Râ seigneur de Karnak (à dire 4 fois)"

 *le veau de lait n’est autre ici que le soleil levant, né de Hathor, auquel le dieu, le mort ou le roi sont identifiés.
 Aux rituels d’Abydos, le dernier chapitre est clos par la résine et le feu, les derniers mots prononcés sont des formules de repos………
 Enfin le prêtre roi scelle de terre sigillaire la maison divine. Le service divin terminé, pharaon se retire à reculons, effaçant les traces de ses pas laissées sur le sol avec un balai appelé hédèn, fait de plantes aromatiques qui dégagent une odeur très forte ; ceci dans le but de chasser les parasites qui auraient pu s'introduire dans le sanctuaire.


Photo: Temple de Philae

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 17:04

 

Pour les Egyptiens, l’objet sceptre véhicule en priorité l’idée de puissance divine. En tant que constituant, Sekhem est donc la puissance divine à l’œuvre dans l’humain. Une puissance qui lui permettra de devenir un Ntr à condition qu’il apprenne à maîtriser cette force redoutable.

En Egypte, un sceptre est à la fois un objet royal et magique.

Un don des dieux, un outil opératif, une arme mystérieuse, le signe d’une plénitude spirituelle. Le sceptre est complémentaire de la couronne. La couronne donne les vertus. Le sceptre les polarise. Ils sont avant tout en relation avec l’élément Feu. Ils sont l’objet des tabous très codifiés : seuls le roi, certains membres de la famille royale, les rituelistes ou les mages peuvent les toucher où s’en servir.


Dans ce contexte Sekhem peut se traduire par volonté magique.

Il existe quelques 70 sceptres différents en égypte.

Les plus connus sont Was, Ouadj, Heka, Nekhaka, Aba

Tous les sceptres sont des bâtons de magicien qui permettent de commander aux Esprits et aux éléments de détecte les courants telluriques.

 Un mage ne se déplace jamais sans son sceptre bâton qui lui sert avant tout à exprimer sa volonté . il en est de même pour les ritualistes. Le sceptre correspond à la notion d’axe. Il établit un système de relations efficaces entre le ciel et la terre. Ils sont aussi des puissance fécondatrices en lesquelles réside le fluide des dieux. Ils sont investis de la lumière des autres mondes, le plus souvent assimilée à celle des étoiles.

Sur notre image, le noble est  en marche. Il tient à la foi le sceptre Sekhem et la canne des maître d’œuvre, Aba. La canne atteste son pouvoir de mesure et de commandement. Le Sekhem évoque la maîtrise et la légitimité de ses pouvoirs. Sekhemou : L’ensemble des puissances divines actives sur lesquelles veillent les esprits de Pé Dep(shemsou du Nord).

Sekhemou est une autre façon de désigner les images divines conservées dans les Naos des temples. On dit du prêtre roi ouvrant la porte du Naos qu’il est" à la tête des sekhemous"l’ensemble des puissances divines activées.

Sekhem est l’indice de sa dignité et du pouvoir de commandement de la théocratie.

Devant lui  une table d’offrandes comme celle qui  sont destinées aux dieux. Ceci permet de mettre en évidence une réalité :  le sceptre fait l’objet d’un véritable culte accompagné de rituels.

 


Photos:- Tombe de Serenpout à Aswan. Sekhem et Aba tenus en main et Sekhem de Nefertari, Queen Valley
Extraits selon les contenus des séminaires de Mr Lachaud

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 12:05

Corps conçu comme l’enveloppe des constituants, il n’est pas une prison, mais le vase de l’œuvre.

Il n’y a pas d’alchimie sans vases…

L’alchimie nomme le Khat : Materia Prima, c’est aussi le Noon : Le réservoir de toutes les potentialités non manifestées, tout existe, mais tout est encore statique, quelque chose doit dynamiser, tout çà pour que cela existe !

Le Ntr du Khat est Osiris Oun Nefer : l’être par excellence,  en état de perfectionnement dont le roi ou le myste sont l’incarnation idéale.

Nous sommes tous des Osiris Oun Nefer, nous avons à la fois les limites de notre incarnation physique(nous sommes sujets au mal, à l’entropie etc …)mais en même temps nous avons en nous le germe,  nefer qu’il est impossible de définir, à l’intérieur d’un concept, et qui contient tous les possibles au-delà de l’humain. Equilibre  délicat entre l’humain et Nefer , qui est un état hors limitations, quelque chose d’impossible à définir, d’emprisonner à l’intérieur d’un concept.






Photo: Chapelles Osirienne d'Abydos

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 11:55

Né à Bassiano, près de Velletri, en 1449 ou 1450 Aldo Manucce est mort à Venise le 6 février 1515
Sa devise était "Festina Lente" , sa marque d'imprimeur, un Dauphin enlaçant une ancre.
Nous lui devons l’édition et la traduction de nombreux textes grecs anciens tel que le "Songe de Poliphyle "de Francesco Colonna, la première édition du "Corpus Herméticum", eainsi que  bien d’autres merveilles qui sont arrivées jusquà nous. Aldo était le diminutif de Teobaldo. Il fit ses études latines à Rome, sous la direction de Gaspar de Vérone et de Domizio Calderino.    Il suivit, à Ferrare, le cours de grec du célèbre Guarini.

Il devint ensuite le précepteur de l'un des fils du prince de Carpi, Alberto Pio. Très protégé par cette puissante maison, il obtint d'elle plus tard l'autorisation d'ajouter le nom de Pio au sien. En 1482, la guerre, l'obligea à trouver refuge auprès de Jean Pic de la Mirandole. Très épris de la littérature classique, à peine connue alors, ils conçurent tous deux, le projet d'établir une imprimerie, destinée à la reproduction des chefs-d'œuvre littéraires de la Grèce et de Rome. Dès 1488, Aldo faisait un cours public d'explication des auteurs grecs et latins. Subventionné par les princes de Capri, il installa, en 1494, à Venise une typographie . La ville était déjà un centre typographique d'importance et dans ce véritable carrefour culturel, vivaient de nombreux érudits grecs. Ses premiers essais, tels que "le poème de Musée", en grec et en latin, "la Galeomyomachia", et un petit Psautier, également en grec, parurent sans date ni nom d'imprimeur. Il est essentiel de rappeler ici qu'avant lui, il n'avait encore été publié qu'une dizaine de livres grecs en tout, à Milan, à Venise, et à Florence , et cela d'une façon plus ou moins imparfaite.
Aldo fut un initiateur enthousiaste et persévérant du progrès matériel et littéraire. Le premier livre avec date sorti de ses presses, est une grammaire de la langue grecque, "Erotemata", de Constantin Lascaris, datée du 4 février 1494 . Le but de cette publication, fut de venir en aide à la jeunesse. Dans la préface qui l'accompagne, Aldo déclare " consumer sa vie à l'utilité publique"; il tint fidèlement cet engagement solennel. La même année, il fit paraître le premier volume d'un texte original, encore inédit, d'Aristote.
Profitant de la présence à Venise de nombreux réfugiés byzantins, il réunit des érudits grecs qu'il employa à collecter, relire et éditer les textes classiques. En 1500, ces érudits fondèrent la Neacademia, également appelée "Académie Aldine", qui se consacra à l'érudition et la publication de littérature grecque. Ses membres parlaient uniquement grec dans leurs assemblées et modifièrent leur nom pour leur donner des formes grecques.
Des hommes distingués y travaillèrent, tels le futur Cardinal Pietro Bembo, Alberto Pio, Linacre d'Angleterre, Erasme de Hollande
. Afin de pérenniser son Académie, Alde demanda vainement un diplôme impérial à Maximilien...
Toutes les opérations de fabrication du livre étaient réalisées dans les ateliers de Manuce. Il fabriquait lui-même son encre et reliait les livres qu'il vendait. Aldo Manuce s'attacha également à faire dessiner et fondre des caractères d'imprimerie.

 

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Nefer Hotep

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