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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 14:47

                         Meretseger souveraine  de l’Occident :  "mrs-gr hnw Imnt.t"

Son qualificatif est  le même que celui que porte Hator, en tant que dame de la nécropole sur les monuments Thébains et ailleurs. Comme elle, elle est "Dame des Deux Terres, Dame du Ciel, Souveraine des Deux Terres".

 Elle n’est connue que par des documents datant des XIX et XX ème dynasties, on perd sa trace à la XXI ème dynastie lorsque les pharaons Tanites transportèrent leurs tombes dans le Delta et que les ouvriers se retirèrent à Medineh Habou, évacuant Set Maat..

 Entité cosmique, locale elle est manifestée par le Serpent cobra ; elle est d’ailleurs régulièrement invoquée pour en soigner les morsures. Elle rendra également "la vue"  à ceux qui se repentissent.  Cette magicienne  à la capacité de donner une vieillesse heureuse si vous le méritez, mais attention elle peut être aussi bienveillante qu’impitoyablement dangereuse..

Nombreux textes donnent son nom à la partie  antérieure de la vache Athorique sortant de la montagne Thébaine. C’est dans son ventre que sont creusées les tombes..

Sur certaines stèles elle est figurée : cobra à tête de femme, flanquée de part et d’autre d’une tête de vautour et de cobra, ce qui en fait à la fois Nekhbet et Ouadjet . Elle est également la "Grande Déhénet" qui selon le déterminatif se traduit par "la montagne ou le bloc de pierres" que Maspero traduisit par la Cime…

Quoi qu’il en soit, c’est dans ses grottes et à ses pieds que se terminait l’initiation des ouvriers de Set Maat.

Photo: stèle de Deir El Medineh musée de Turin
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 14:35

Tailleurs de pierre, maçons, plâtriers, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, peintres y vécurent ensemble avec leurs familles, placés sous l’autorité du vizir de Thèbes-ouest.

Le village possédait sa règle et son tribunal qui rendait des jugements souverains. Un scribe royal tenait un journal quotidien qui raconte les bonheurs et les malheurs de la communauté : absences, maladies, élévations dans la hiérarchie… Ce document et beaucoup d’autres témoignages comme les modestes ostraca (éclats de calcaire) permettent de retracer l’histoire de Deir el Medineh qui pendant 5 siècles sera liée à celle des tombes royales. Il était gardé par un corps de garde spécial qui habitait en dehors et se nommaient les Medjaïou.

 

A son apogée, le village  comprenait environ 70 maisons bâties à l’intérieur de l’enclos de 130 m sur  50 m et une cinquantaine en dehors où vécurent en nombre, des travailleurs variant entre 60 et 120,  sans compter leurs épouses et leurs enfants. Petite communauté, par conséquent, soudée et cohérente, où n’étaient admis que des spécialistes initiés aux mystères de leur art.

Les compagnons de cette véritable confrérie initiatique avaient tous appris leur métier dans "les écoles de Mystères" du dieu Ptah à Memphis. Cette confrérie dont la raison consistait à construire des demeures d’éternité, fut fidèle à sa règle presque jusqu’à ses derniers jours. Lors des procès qui aboutirent à la condamnation des pilleurs, sous Ramsès IX, aucun membre de la confrérie ne fut inculpé. Les premiers traîtres n’apparurent que pendant les ultimes années d’existence de la communauté.

Le nom égyptien de Deir el Medineh était "Set Maât", le lieu où se pratiquait Maât, la Règle qui régit tous les univers. Maât est la plus haute expression de la spiritualité égyptienne ; en vivant de Maât et en la faisant vivre, Pharaon permet à l’Egypte d’être en contact avec le divin et de prospérer. Il n’est donc pas indifférent que le village des artisans soit placé sous la protection de cette règle que chacun devait appliquer dans son travail.

 

C’est Amenhophis1er  et sa mère Ahmès-Nefertari  qui vers l1504-1525  fondèrent l le site, en1600 BC. Thouthmès I fonde la confrérie et inaugure le site. Ahmès-Nefertari  et Amenhophis 1er vénérés par les habitants du village,  firent l’objet d’un culte quelques années plus tard.

Une muraille entourait le village qui formait une entité protégée du monde profane et surveillée par des gardes. N’y pénétraient que les membres de la confrérie et leur proche famille.

Sous Ramsès III, les premiers signes de la désagrégation sociale apparaissent et le plus célèbre de ces signes fut la grève des artisans de Deir el Medineh. Ne recevant plus la nourriture et les vêtements qui leur étaient dus, ils refusèrent de travailler et se mirent en grève.  Ils menacèrent même de quitter le village où ils habitaient et de ne plus y retourner. Ramsès III en personne dut intervenir par deux fois pour que les artisans reprennent leur travail.

La décadence commença réellement sous Ramsès VI. Au début de la XX ième dynastie la communauté fut dispersée. La plupart des adeptes furent accueillis au Temple de Medinet Habou.

Là où vivaient les artisans,  ils étaient enterrés, de génération en génération. Dotées d’un soubassement en pierre, les demeures en brique crue comprenaient une entrée, une première pièce équipée d’un autel dédiée à Meretseger  « Celle qui aime le silence » et d’une table d’offrande ; une seconde pièce plus haute et plus grande qui servait de salle de réception, une ou plusieurs chambres à coucher, une salle d’eau, une cuisine, une cave et une terrasse où l’on dormait volontiers l’été.

 Les réunions de la confrérie se tenaient dans des oratoires au nord du site ou dans le Temple. Les artisans s’installaient sur les banquettes en pierre, le long des murs. Là se transmettaient les secrets des métiers, là étaient initiés ceux que la communauté jugeait aptes à œuvrer dans la Vallée.

 

Vivre éternellement à l’endroit où l’on a vécu et travaillé : tel est  le destin des hommes et des femmes de Deir el Medineh. Les tombes étaient signalées par la présence d’une petite pyramide qui rappelait les monuments de l’Ancien Empire. A l’aide de ce symbole, la communauté se rattachait aux origines de civilisation égyptienne et à l’enseignement des sages d’Héliopolis.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 14:24

Un des sens du mot Maat est celui de"Chose vraie", vérité ; on en a conclu qu’offrir  Maat aux Ntr c’est leur présenter le"Vrai, le Bien, le Beau".

Dans le culte grossier des premiers ages, le repas matériel se transformerait ainsi en une manifestation intellectuelle, spirituelle, en une offrande morale. Or pour A Moret, Maat symbolise la force matérielle : c’est la vie qu’elle donne au dieu et non l’intelligence ou la raison. La forme graphique de Maat peut nous aider à définir sa nature. Maat s’écrit tantôt par la coudée "", mesure de longueur qui évoque l’idée de "justesse, conformité à la mesure,chose exacte, réeele, opposée à la fausse". Maat est aussi la plume.

Lue à la fois et shou, ces mots signifient lumière.

Maat semble signifier la réalité d’une part et la lumière d’autre part. Pour les égyptiens les dieux avaient créé le monde par deux procédés, une émission lumineuse sortie de leurs yeux, et une émission sonore sortie de leur bouche. La création par la lumière explique que Maat lumière signifie  aussi"ce qui existe, ce qui est réel et vrai réalité" je rajouterai à cela que lorsque le Ntr est mis en possession de l’œil d’Hor et de Maat, il est alors qualifié de Maâ Khérou, c'est-à-dire" juste de voix"

La voix du Ntr a une puissance créatrice semblable à celle de ses yeux : le monde a été nommé, par les dieux en même temps qu’il a été vu ; le verbe a crée l’univers comme leur vision l’a révélé, la voix est donc l’organe noble par excellence, puisqu’elle a engendré les dieux………..

 Après le don de l’âme à la première entrée  "du rituel du culte divin journalier" vient l’offrande de tout ce qui a été crée par lui même.

Offrir Maât au Ntr, c’est donc lui donner tout ce qui vit réellement, c’est mettre en possession de toute la réalité matérielle que lui-même a crée.

Il ressort de tout cela que le Ntr, après l’apport de l’œil d’Hor ou de Maât possède une puissance spéciale qui consiste à émettre des paroles créatrices.

Il est important de souligner que la force de la voix créatrice, n’était pas le privilège des seuls dieux ou des morts Osiriens, sans quoi il serait inexplicable que nombres de vivants s’attribueraient aussi l’épithète de maâkhérou.

 Tout homme qui célébrait un culte divin, ou funéraire entrait, par la force des purifications préliminaires dans le monde des Ntr. Devenu divin lui-même, il possédait, pour le temps du service sacré, "la vois créatrice"et s’en servait pour faire"sortir les offrandes, mettre en fuite les adversaires du dieu et transmettre à celui-ci la vie divine : c’est ce qu’exprime clairement le rituel où Hor, c'est-à-dire son officiant divinisé, déclare, dès le début du service sacré"qu’il était réalisé par la voix de son oeil". L’état de grâce, que donne la qualité de maâkherou était temporaire pour le commun des mortels, mais Pharaon, fils des dieux, dont la divinité était journellement renouvelée avait la voix créatrice pour tous les actes royaux.

La formule la plus usitée et la plus simple pour caractériser la présentation de l’offrande est : "je te présente l’œil d’Hor, ou Maât, pour que tu te poses sur lui ou sur elle".
Se poser, sur quelque chose au sens égyptien, c’est s’unir à cette chose au sens physique et moral, l’acte suprême est donc une communion du Ntr et de l’offrande. Or, cette offrande, œil d’Hor et de Maât c’est la création entière. On offre donc en sacrifice la créature au créateur, l’enfant du dieu au dieu lui-même, et en fait on "offre le dieu à lui même".

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 18:19
Les 3 derniers articles sur "le Rituel du culte divin Journalier"
ont été effectués à travers le livre d'Alexandre Moret
"Rituel du Culte Divin Journalier"
Le décryptage du travail de Moret m'appartient,
Mais il faut rendre "à Cesar ce qui est à Cesar"
J'en profite pour rendre Hommage à cet Egyptologue d'exception.

Photo: Temple de Seti à Abydos
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 18:12

L'  Ouverture du Naos : Le roi reçoit son âme

La purification du sanctuaire assurée par la flamme, et la purification du prête roi, par les ablutions et la consécration des pouvoir Royal et sacerdotal permettaient le début  du service sacré qui se divisait en deux partie : la raison ne nous en est pas donné par les textes même, mais cette disposition n’est sans doute qu’une application de la loi générale qui divise l’univers en deux régions, le sud et le Nord. Le Temple qui est construit à l’image du monde, conserve cette double vision et les cérémonies du culte la respectent aussi.

Première ouverture du Naos : cette cérémonie, comprend les cérémonies suivantes :

Ouverture des portes du Naos

Apparition du dieu à la lumière

Prosternation devant le dieu

Hymnes d’Adoration

Onctions

Fumigations

 

Les cérémonies de cette première partie, ont pour objet de mettre la statue du dieux en possession de son âme, celle-ci comme tout ce qu’on offre aux dieux ou aux morts, est identifiée à l’œil d’Hor, aussi le pharaon ou le prêtre qui est l’incarnation D’Hor, apporte -t-il son œil où s’est réfugié l’âme du dieu qui reçoit le culte.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:53

Au moment où commence le service du dieu, le prêtre roi se trouve dans le sanctuaire, devant les portes fermées du naos.
Après purification du prêtre on procède à la purification du sanctuaire nommée "battre le feu". L’éclairage des abords du Naos par le feu sacré est un rite qui avait une grande importance et dont le sens est parfaitement connu, la formule "battre le feu" signifie expressément que le feu est obtenu par friction de deux pièces de bois. Si l’on ne se procure pas du feu en allant en prendre à la réserve du feu sacré, c’est pour qu’il soit entièrement neuf et par conséquent Pur. Notons d’abord qu’allumer le feu était nécessaire pour y voir clair à l’entrée du Saint des saints, car cette partie du Temple égyptien n’est éclairée que par la porte. D’autre part l’allumage était une cérémonie essentielle du culte, car elle assurait la pureté du sanctuaire. Il est probable que la porte et les parois du Naos recevaient aussi la consécration du feu. Celle-ci avait pour effet de mettre en fuite les mauvais esprits, et en particulier l’ennemi des dieux Osiriens : Seth"la force de Seth se cache à la vue de la flamme et Hor peut amener son adversaire devant lui". Le feu est un dieu ; il est l’œil d’Hor, il est aussi l’Uræus de flamme qui se dresse devant son front, c'est-à-dire au front du prêtre roi.

Ce rite  d’allumer le feu au début des cérémonies pour mettre Seth en fuite à  son origine dans le culte Osirien. Le mauvais esprit que le feu écarte ou fait prisonnier est le meurtrier d’Osiris. Seth qui est devenu par suite de l’identification du soleil Ra à Ousir, l’ennemi et le meurtrier de tous les dieux égyptiens.

 

"Prendre l’encensoir" : la purification du sanctuaire se complète par des fumigations d’encens ; le prêtre roi se purifie lui-même en même temps. Le feu une fois allumé, le prêtre saisit l’encensoir. Comme tous les objets cultuels, il est une personnalité, il est lui-même un dieu. C’est à ce titre de personne divine que l’encensoir reçoit la prière proférée par le prêtre. Celui-ci en le prenant en main l’apostrophe, dans les termes dont on use vis-à-vis d’Imen lui-même, quand on porte les mains sur le dieu à Thèbes.

"Mettre le Vase à Brûler sur l’Encensoir" le Vase à Brûler comme l’Encensoir est doué lui aussi de personnalité divine et semble appartenir à la famille Osirienne.

"Mettre la résine sur la Flamme"A l’âme de l’Orient, à Hor de l’Orient de Kaemoutef qui est dans le disque solaire ; a Neraou qui rayonne de ses deux yeux, à Râ-Hor-M-Akhet………."

La jonction de deux éléments de sauvegarde, le feu et l’encens apportés par le prêtre, s’accompagne d’une invocation aux dieux solaires de l’Orient pour qui s’élève la vapeur de l’encens, comme si la lueur de l’encensoir était assimilée au lever du soleil à l’Orient.

"S’Avancer vers un Lieu Saint" : Le roi s’avance vers le Naos, en déclarant ! "moi, Je suis Hor seigneur du ciel, beau de terreur, maître de bravoure, grand de crainte, qui lève haut les deux plumes, grand dans Abydos.-le roi donne l’offrande car je me suis purifié. "

 

Photo: Abydos Temple de Seti

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:31

Il a été retrouvé gravé sur les murs du Temple d’Abydos et sur un papyrus qui se trouve actuellement au musée de Berlin et porte le N°3055.
La divinité principale en Abydos est bien sur Ousir, mais Hor, Imen, Aset et Ptah et Sethy 1er sont également associés à ce culte. Les égyptologues s’accordent à penser qu’à la XIXème dynastie, le culte de toutes ces divinités se célébrait dans ce Temple dans un rituel commun.

Le "Papyrus de Berlin" porte en titre :"Commencement des chapitres des rites divins faits dans la maison d’Amon Rê, roi des dieux (c'est-à-dire à Thèbes) au cours de chaque jour, par le grand prêtre du jour."Ces chapitres sont au nombre de 70.

            Les textes d’Abydos ou du papyrus de Berlin, nous donnent "le service journalier","L’ordinaire","le propre de chaque jour" . Dans les Temples, on représentait, le plus souvent le culte tel qu’il est célébré les jours de grande fête, avec tels rites particulier à telle ville ou à tel Ntr. Mais à coté des détails figurent les rites essentiels, toujours les mêmes ; ce sont ces derniers dont le résumé nous est donné dans les textes d’Abydos et le papyrus de Berlin.

 Les Conditions du Culte

Les formules sont destinées à être dites et les gestes exécutés par le prêtre de service, littéralement : "Le prêtre en son jour". Théoriquement, ce prêtre est le roi en personne qui célèbre le culte Divin en tant que fils et successeur des Ntr, mais celui-ci ne pouvant officier tous les jours, ni dans des Temples simultanés, il déléguait ses pouvoirs au "prêtre de service". Celui ci, dépouillé de sa propre personnalité, devenait le substitut du roi et déclarait qu’il était Pharaon, ou spécifiait que : "le roi l’avait envoyé auprès du Ntr". Dans les tableaux du Temple, c’est aussi le"Pharaon lui-même"et nul autre qui officie.

L'Objet auquel s’adressait le culte était la statue du Ntr, généralement en bois doré, peinte et incrustée de pierreries. Les membres étaient articulés de telle sorte qu’on pût en mouvoir la tête, les bras, les jambes de toute petite taille, la statue était debout ou assise sur un trône, dans un Naos ou Aat de pierre placé au centre du sanctuaire. Les portes étaient fermées en un sceau d’argile qui retenait le verrou en dehors des heures d’ouverture.

Le culte de la statue divine comportait des gestes précis, dont les tableaux situés sur les parois du Temple nous donnent, les détails, accompagnés de formules appropriés. Le cérémonial réduit à sa plus simple expression, contenait plusieurs parties :

1) Le roi ou prêtre roi purifiait le sanctuaire et sa propre personne par des fumigations et des libations de nombre variable.

2) Il ouvrait le Naos et se prosternait devant le dieu ; il purifiait la statue et la prenait dans ses bras pour lui rendre son âme. Puis, la porte du naos refermée, le roi sortait un instant. De nouveau, le Naos était ouvert, de nouveau le roi se prosternait. Une adoration plus développée suivait, accompagnée de la présentation d’offrandes choisies et de l’image symbolique de la déesse Maat.

3) Le roi faisait la toilette de la statue divine : purification, et après avoir posé le sceau d’argile sur les portes, le roi quittait le sanctuaire.

 L’ordre de ces différents gestes, mêmes réduits à l’essentiel n’était pas immuable ; ainsi ; l’habillement de la statue, que "le papyrus d’Amon" place dans la seconde parie, figure aux rituels d’Abydos dans la première.

Les rites de chaque jour ; constituent l’ordinaire du service sacré ;  ils nous en donnent la forme la plus simple et la plus générale. Celui qui exécute les rites est  le "grand prêtre de service", il est seul, car nul autre, excepté le roi ou ses délégués directs, le grand prêtre ou les Stolistes, ne peuvent entrer au sanctuaire des Ntr

Le personnel du culte journalier est donc fort réduit, il suffit d’un seul prêtre, aux jours de grande fête, le personnel se multipliait considérablement, ainsi qu’en témoignent les bas reliefs des processions dans les temples. Mais ces jours là, même l’entrée du sanctuaire était réservée au roi seul.

Photo  :chapelle blanche de Senouseret à Karnak

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 08:37

Khépri  est la clef de la pensée pharaonique, changement et adaptation, ce scarabée escargot escarboucle cache des notions alchimiques considérables. c'est un symbole solaire de renaissance à partir de sa propre décomposition

 Il  représente à lui tout seul les trois phases de l’œuvre du noir au rouge .

Khépri, c'est la transformation du viel Atoum du soir qui se relève au matin et redevient khépri, le petit scrabée qui roule sa boule solaire pour devenir Rê au zénith de midi.
Kepri se traduit par : "Le Devenant du soleil" ou" la lumière du devenir".

Toute naissance est une mort, puisque c’est une chute dans la matière, et toute mort est une naissance car c‘est un retour à l’esprit. N'oublions pas que: le terme Mouth est un même mot en égypte ancienne pour exprimer :mère et mort.

 

Le principe de Kheper nous sert à lutter contre la fixité et l’immobilisme. Accomplir ses Kheperou est devenir sans cesse un autre en restant soi-même. Une démarche volontaire et personnelle pour s’inscrire en permanence dans le réseau d’échange énergétique. Arrivé devant Osiris il n’y a rien d’autre à dire que :

"J’ai accompli mes Kheperou"

Tout le reste est littérature et il n’est nul besoin de dérouler un papyrus en conclusion du mot.

Etre riche en Kheperou signifiait: "être capable de devenir un être d'essence divine, aux multiples facettes".

"Pharaon s'est envollé et s'est posé sur la tête du scarrabée, qui est à la proue de la barque qui est dans l'énergie primordiale"
Texte des pyramides 


 Photo: tombe de Setnakh vallée des rois

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 08:30

La déambulation dans le Temple ramène inévitablement vers une crypte, Un lieu sacré sans crypte n’est pas un lieu sacré. Lieu d’ombre par excellence où un texte dit :"que la crypte est saturée d’inconnu" on est confronté à ses propres ombres, pas de lieu sacré sans crypte, en occident les cryptes sont souvent l’habitacle des vierges noires et  elle-même sont la Matéria Prima dans la crypte, réservoir de toutes  nos potentialités, la vierge dans la crypte c’est la possibilité de devenir Kheper, les cryptes s’ouvrent dans un mur ou un sol, elles sont cachées ; à Denderha il y a 17 étages de cryptes, dans une a été découvert les statues de cuivre du roi Pépi.

 La crypte c’est l’autre coté du Naos il n’y a pas d’images rassurantes, la plupart du temps, la statue divine était plutôt conservée dans la crypte(Dans le rituel de l’aube souvent un des officiants jouait le rôle du dieu) que  dans le Naos à Karnak, pas de salle sanctuaire, avec un naos en pierre, mais Imen veut dire invisible, il se sent, la crypte était dans l’Akhménou, qui fait 12 m de profondeur et au fond résidait la statue cultuelle d’Amon, et dans les rites initiatiques, à la fin, le myste de nuit se trouvait devant le dieu.

On descend dans la crypte, pour descendre dans notre ombre, nos yeux ne servent plus a rien, nos sens  sont déconnectés, il ne reste plus que l’intuition et la confiance, la descente est une vrai épreuve initiatique, la crypte est la caverne, le gouffre de tous les mythes, la descente aux enfers,  les égyptiens disent que c’est :" le lieu  ou bouillonnent les eaux de la crue", c’est un lieu feu chaud tellurique c’est un passage par le feu de la terre, le feu de Ptah.  Elle est  le lieu de rencontre avec les ancêtres qui sont devenus des ombres mais qui sont les maillons qui nous relient à la tradition primordiale, elle est le ventre de la grande déesse mère, mais  lorsqu’on est descendu dans ce ventre,  deux choses se passent : le ventre est tombeau, mais si on est vainqueur, la tombe devient berceau lieux de renaissance, une crypte peut se transcrire dans une de nos épreuves vitales,  pour sortir, ne pas oublier d’allumer sa lumière intérieure.

 

photo: intérieur de la crypte de Dendera
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 08:43

Extrait du papyrus  mythologique de Dame Anhaï(Nouvel Empire)

-Le lierre attribut d'hathor, végétal lié à la la mystique Osirienne, aux vertus alluccinogènes, provoque l'enthousiasme, il attire le Neter.
Cette guirlande était portée par les initiés aux Mystères d'Isis et d'Osiris.
-Le Sistre lié à Athor Isis Bastet était symbole de leur forces fécondantes, il était dans tous les rites, aucune déesse ne pouvait résister à son appel. Il avait  parfois une conotation érotique comme le lierre. Eoignant les divinités Sethiennes, sa musique fait lever le soleil ou la lune, c'est le symbole du bruissement dans les payrus du marais primordial, il correspond à l'élément feu dans les pratiques magiques. Pour un Egyptien savoir magner le sistre correspondait à une connaissance parfaite des rituels,où il modifie le niveau vibratoire et élève la conscience.
"Joueuse de sistre" est un synonyme de prêtresse, officiant quotidiennement dans le Temple pour les rites funéraires ou initiatiques.
Notre prêtresse tient dans sa main le sistre Sechech qui est un véritable objet de musique.

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Nefer Hotep

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